Pourquoi les rabais et les promotions sont-ils si recherchés ?
En ces temps marqués par le coronavirus, les gens sont de plus en plus à la recherche de promotions et d’informations sur les filiales. L’intérêt pour les prospectus d’alimentation est monté en flèche depuis la crise, comme le montre l’évaluation de l’application de prospectus suisses Profital établie par les utilisateurs. La demande pour les habits, les livres, les jeux et les appareils électriques est actuellement très forte, alors que l’on renonce à acquérir de nouveaux meubles – et ce, bien que l’on passe beaucoup plus de temps chez soi. L’évaluation montre aussi que les Romands et les Tessinois n’ont pas le même panier que les Suisses alémaniques.
En quoi le comportement d’achat a-t-il changé pendant la crise du coronavirus?
Pour le savoir, l’éditeur digital Profital, a sondé 4’625 personnes dans toute la Suisse. Ses constatations ont été les suivantes: en effet la demande concernant les informations d’achat a fortement augmenté. Cette progression a été si forte que le nombre des téléchargements de cette application mettant en avant des promotions a doublé depuis mi-avril. Les utilisateurs s’informent plus que jamais en ligne sur les promotions et les offres actuelles ainsi que sur les magasins encore ouverts ou les boutiques en ligne. En mars, ce comportement de recherche a été comparable à celui constaté avant la période de Noël et durant la semaine du Black Friday. Les aliments en particulier sont très appréciés: pendant la crise du coronavirus, la lecture des prospectus d’alimentation a grimpé de 30% par semaine.
Pour lutter contre l’ennui en période de coronavirus: livres, jeux et électronique
Lorsqu’on demande aux utilisateurs s’ils privilégient le shopping en ligne en raison des circonstances actuelles, la plupart – 75% au total – répondent par la négative. Lorsque c’est le cas, cependant, la demande se tourne principalement vers les aliments, mais aussi les vêtements, les livres, les jeux et les appareils électriques. Les personnes plus âgées, en particulier, font appel aux boutiques en ligne presque deux fois plus souvent que la population plus jeune pour s’approvisionner en denrées alimentaires. Le motif est facile à déduire: les aînés se conforment aux directives du Conseil fédéral et évitent autant que possible les contacts. A l’heure actuelle, les meubles et objets de décoration intérieure sont moins demandés: en dépit du confinement à domicile, 72% des personnes interrogées disent pouvoir s’en passer pour le moment. Les articles de sport figurent aussi dans la catégorie des produits auxquels il n’est pas difficile de renoncer pendant la crise du coronavirus. «Les meubles font partie des produits que les acheteurs, hier comme aujourd’hui, préfèrent voir et essayer dans le magasin plutôt que de les commander directement en ligne. Et cela n’a pas changé en période de coronavirus. Pour combattre l’ennui du confinement, on achète de préférence des livres, des jeux ou de l’électronique de divertissement au lieu de changer l’aménagement de son domicile», explique Raphael Thommen, directeur de Profital.
Les Romands et les Tessinois n’ont pas le même comportement que les Alémaniques
Près de 91% des sondés ont admis qu’ils n’avaient pas augmenté leur fréquence d’achat. En règle générale, ils font leurs courses une fois par semaine (54%) et préfèrent régler sans espèces. Un tiers seulement des personnes interrogées paie avec de l’argent comptant. Mais que contient le panier d’achat, à part les aliments? La réponse est connue: du papier toilette, des produits de nettoyage et des désinfectants. 16% des sondés ont confessé acheter souvent du papier toilette. Ce qui est intéressant, c’est que cette pratique est bien plus fréquente en Romandie et dans le Tessin (23%) qu’en Suisse alémanique (12%). S’agissant des produits désinfectants, on constate des différences entre ville et campagne: tandis que 31% des personnes interrogées achètent davantage de produits de nettoyage et désinfectants dans les agglomérations, ce chiffre tombe à 22% dans les zones extra-urbaines.
A propos du sondage
L’enquête s’est déroulée du 31 mars au 2 avril. Elle a porté sur 4’625 utilisateurs de l’application Profital dans toute la Suisse, répartis comme suit: 3’075 en Suisse alémanique, 1’007 en Suisse romande et 542 au Tessin. Elle a été complétée par une évaluation quantitative du comportement des utilisateurs depuis le 2 mars par rapport aux mois précédents.